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Le Conseil d'Etat annule partiellement le classement de plusieurs espèces en "nuisibles"

Paris, 16 juin 2017 (AFP) - Le Conseil d'État a annulé le classement dans la catégorie "nuisibles" de plusieurs espèces de mammifères et d'oiseaux, comme la pie bavarde, la fouine ou la corneille noire, dans une douzaine de départements, dans une décision communiquée vendredi à l'AFP.

Le Conseil avait été saisi notamment par plusieurs associations environnementales qui demandaient l'annulation d'un arrêté de 2015 établissant une liste d'animaux considérés comme nuisibles. Dans sa décision datée de mercredi, le Conseil d'État indique que "l'arrêté du 30 juin 2015 (...) fixant la liste, les périodes et les modalités de destruction des espèces d'animaux classées nuisibles est annulé" pour certaines espèces et dans certains départements. Après une étude des populations d'animaux au cas par cas, il a annulé l'arrêté pour la pie dans huit départements (Aube, Aude, Haute-Loire, Meurthe-et-Moselle, Nièvre, Hautes-Pyrénées, Haut-Rhin, Var). Le classement en "nuisibles" est aussi annulé pour la fouine dans la Marne et la Savoie, la corneille et le corbeau freux dans la Haute-Loire, l'étourneau sansonnet dans la Haute-Vienne, la belette en Moselle. Les ONG France Nature Environnement et Humanité et Biodiversité, qui avaient déposé un recours commun, se sont félicitées de cette "victoire partielle", y voyant une "bonne nouvelle pour la biodiversité". "Le concept de nuisible n'a pas de sens en biologie, car toutes ces espèces jouent un rôle utile dans les écosystèmes", soulignent-elles dans un communiqué. Elles rappellent que la loi pour la reconquête de la biodiversité d'août 2016 a banni le terme "nuisibles" au profit d'"animaux susceptibles d'occasionner des dégâts". "Au-delà de cette décision du Conseil d'État et du changement de vocabulaire, c'est l'ensemble de la réglementation sur les "nuisibles", concept périmé, qui devrait être revue pour prendre en compte les réalités biologiques et privilégier les méthodes préventives, afin de mettre un terme aux destructions injustifiées de dizaines de milliers d'animaux sauvages chaque année", écrivent-elles.