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Mexique : le plus petit marsouin du monde menacé d'extinction

Mexico, 27 avr 2017 (AFP) - Un cadavre de marsouin du Pacifique, le plus petit cétacé du monde, menacé d'extinction rapide, a été retrouvé dans le golfe de Californie (nord-ouest du Mexique), le quatrième cette année, ont annoncé les autorités.

Cette espèce, Phocoena sinus dite "vaquita marina" (vachette de mer), ne compte plus que trente specimens dans sa zone d'habitat du golfe de Californie et pourrait disparaître en 2022, avait averti en février le comité international pour la sauvegarde de la "vaquita" (CIRVA). Le cadavre de l'animal, mesurant 115 cm de long, a été découvert sur une plage à 24 km au nord de San Felipe, a précisé dans un communiqué mercredi soir le bureau du procureur fédéral chargé de la protection de la nature (Profepa). Son état de décomposition était tel qu'il n'a pas été possible de déterminer son sexe mais les blessures qui ont pu être examinées laissent penser qu'il a été victime de filets dérivants, selon le communiqué. Ces filets sont utilisés par des contrebandiers qui pêchent le totoaba, un poisson également en danger d'extinction dont la vessie natatoire se monnaie jusqu'à 20.000 dollars le kilo en Chine pour ses vertus présumées en matière de médecine et d'esthétique. Consommée en soupe, la vessie séchée est supposée guérir toutes sortes de maladies, allant de l'arthrite aux problèmes de grossesses, et permettrait de regonfler la peau grâce à son taux élevé de collagène. En 2014, moins de 100 marsouins avaient été dénombrés dans le golfe de Californie contre 200 en 2012. En 2015, le président mexicain Enrique Pena Nieto a déployé la Marine pour stopper la pêche illégale, étendu la surface de la zone protégée et imposé une interdiction des filets dérivants sur 13.000 kilomètres carrés pendant deux ans. Le Profepa et la Marine ont commencé l'an dernier à utiliser des drones, mais les trafiquants défient leur surveillance constante. Le 4 avril, le gouvernement a annoncé un plan pour placer des "vaquitas" dans un refuge temporaire, avec l'aide d'organisations internationales de protection de l'environnement, un projet critiqué par des environnementalistes soulignant que l'animal ne supporte pas la captivité.