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Protection

Interpol renforce sa lutte contre le trafic d'animaux sauvages

Lyon, 20 jan 2017 (AFP) - Interpol a annoncé vendredi le lancement d'un nouveau programme de lutte contre le trafic d'animaux sauvages entre l'Afrique et l'Asie, ciblant en particulier le commerce illégal d'ivoire, de cornes de rhinocéros et de grands félins.

"Il est primordial d'engager une action décisive contre les crimes environnementaux et ce projet, qui vise les réseaux du crime organisé entre l'Afrique et l'Asie, permettra à tous ses participants d'unifier leurs efforts", a souligné Jürgen Stock, secrétaire général de l'organisation internationale de coopération policière dont le siège est à Lyon (sud-est), dans un communiqué. Dans un rapport conjoint en juin dernier, les Nations unies (PNUE) et Interpol avaient revu à la hausse leur évaluation du montant annuel que rapportent les "écocides" (crimes contre l'environnement), avec une fourchette de 91 à 258 milliards de dollars contre 70-213 milliards précédemment. La criminalité touchant à l'environnement recouvre l'exploitation illégale de la faune et de la flore de la planète mais aussi le trafic de déchets, la fraude à la taxe carbone ainsi que des malversations sur la distribution d'eau. Elle est liée aussi à des activités de corruption, de blanchiment d'argent et de trafic d'armes, selon Interpol. Soutenu par l'Agence des États-Unis pour le développement international (USAID) et le Consortium international de lutte contre la criminalité liée aux espèces sauvages (ICCWC), le nouveau programme d'Interpol compte s'attaquer aux trafiquants de haut vol. Il ciblera aussi la pêche illégale dont les réseaux se sont développés depuis dix ans, indique l'organisation policière, selon laquelle cette activité criminelle est "souvent liée au trafic d'êtres humains avec des équipages suspectés de violer les droits de l'homme et les réglementations internationales du travail".