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CoP17 de la CITES : l’avenir des espèces menacées en discussion

Si des mesures draconiennes ne sont pas prises dès maintenant, les éléphants d’Afrique pourraient disparaître d’ici 16 ans ! © mbridger68 - Fotolia.com

Du 24 septembre au 5 octobre 2016, se tient la 17e conférence des parties de la CITES. A cette occasion, la Fondation 30 Millions d’Amis rappelle que la survie de certains animaux, notamment l’éléphant d’Afrique, dépendra des décisions qui seront prises.

Les 183 pays participants à la 17e session de la CITES, Conférence des Parties de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction, ont entre leurs mains le sort de nombreux animaux. Les Etats qui ont signé cet accord international se réunissent tous les 2 ans afin de protéger certaines espèces animales et végétales en réglementant leur commerce. Ces dernières sont répertoriées dans 3 Annexes : l’Annexe I interdit le commerce international, l’Annexe II l’autorise sous des conditions strictes et l’Annexe III comprend les espèces courant un risque d’extinction faible. En 2016, ce sommet se réunit à Johannesburg, en Afrique du Sud, du 24 septembre au 5 octobre. L’accent sera mis sur les différentes pistes envisagées pour lutter contre le trafic d’espèces, devenu le 4e plus grand marché illicite mondial et qui menace l’existence de nombreux animaux.

L’éléphant, symbole d’une lutte acharnée

Parmi toutes les espèces, l’éléphant (emblème officiel de la CITES) est l’une des plus menacées, avec le rhinocéros notamment. Traqué, chassé, abattu pour son ivoire, il est au centre toutes les attentions. Depuis 1997 et la réouverture du commerce de l’ivoire, la Fondation 30 Millions d’Amis milite pour que l’ensemble des populations d’éléphants d’Afrique soient classées en Annexe I de la CITES. En 1989, à la suite d’une diminution alarmante de sa population, l'éléphant d'Afrique a bien été inscrit à l'Annexe I, ce qui en interdisait donc le commerce international. La demande d’ivoire cessa immédiatement, entraînant une chute brutale des prix et un déclin spectaculaire du braconnage. Mais en 1997 et 2000, 4 pays d’Afrique australe (Zimbabwe, le Botswana, la Namibie et l’Afrique du Sud) ont obtenu le déclassement de leurs éléphants en Annexe II. Leur argument ? Leurs éléphants sont confinés dans des zones protégées et cloisonnées pour éviter tout conflit avec les communautés locales : ils sont alors obligés d’en limiter les effectifs pour que les milieux naturels ne se dégradent pas. D’où la constitution de stocks d’ivoire « légaux » qui permettraient de financer des programmes de conservation des éléphants. Cette décision a malheureusement eu un impact psychologique sans précédent sur les trafiquants d’ivoire, en Afrique mais également en Asie, qui ont « compris » que le marché était rouvert dans son ensemble. Conséquence directe : le braconnage a immédiatement repris sur l’ensemble du continent Africain et les populations d’éléphants ont de nouveau été gravement décimées.

Protégeons l’éléphant

Cette année, l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) qui collabore avec la CITES, a elle aussi demandé le reclassement en Annexe I de l’éléphant africain du Botswana, de Namibie, d’Afrique du Sud et du Zimbabwe. La Fondation soutient bien évidemment cette demande et espère qu’elle sera entendue ! Aujourd’hui, on estime qu’entre 25 000 et 30 000 éléphants d’Afrique sont abattus chaque année (données IFAW). La population restante des éléphants d’Afrique est estimée à 500 000 (selon des données de l’association Save the Elephants). Autrement dit, si des mesures draconiennes ne sont pas prises dès maintenant, les éléphants d’Afrique pourraient disparaître d’ici une quinzaine d’années !

Interdire l’ivoire

Les députés du Parlement Européen, qui siègent pour la première fois en tant que partie à la CITES, encouragent l’Union Européenne à « interdire l'exportation et l'importation d'ivoire ainsi que toute vente ou tout achat commercial d'ivoire au sein de l'Union ». Une interdiction déjà adoptée en France, puisqu’à la demande de 37 ONG dont la Fondation 30 Millions d’Amis, la ministre de l’Écologie Ségolène Royal a annoncé la fin de tout « commerce d’ivoire sur le territoire français, sauf dérogation exceptionnelle » (30/04/2016).

Lutter contre le trafic d’espèces

Les députés du Parlement Européen appellent également à « l’adoption au niveau européen d’une législation qui permette de réduire le commerce illicite en rendant illégaux l'importation, l'exportation, la vente, l'acquisition ou l'achat d'animaux ou de plantes sauvages pris, possédés, transportés ou vendus en infraction à la loi du pays d'origine ou de transit ». D'après la liste rouge des espèces menacées de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), plus de 23 000 espèces, qui représentent environ 30 % des 79 837 espèces étudiées par l'UICN, sont menacées d'extinction. L’UICN demande aussi de reclasser en Annexe I les espèces suivantes : le lion d’Afrique (Panthera leo), différentes espèces de pangolin (indien, philippin, chinois…), le macaque de Barbarie ou encore le perroquet gris d’Afrique.

Commenter

  1. Nm74 29/09/2016 à 19:46:40

    j'ai toujours les images d'éléphants atrocement tués pour leur ivoire ; la lutte n'est toujours pas acquis malgré l'information fait au public international

    Le pouvoir et l'argent provoque des tueries  de masse sur des animaux sauvages dont les éléphants les lions, tigres rhinocéros....tout cela avec le consentement parfois des pays concernés les demandes de pays de plus en plus pressante comme la Chine,l'Arabie indonésie ... Font que les otoctone sont dépassés pour protéger les espèces avec  les associations. 

    il faudrait fédérer des hommes et femmes de pouvoir dans les pays concernés pour que cela cesse peut être:(

    J'espère que l'être humain va ce ressaisir et prendre conscience que toutes les vies sont précieuses

    Avant qu'il ne soit trop tard.

     

  2. iwanjoy 28/09/2016 à 15:20:11

    J'espère que les choses vont bouger très vite. L'être humain n'est pas l'ami des bêtes mais l'ennemi et quand on comprendra ça il sera trop tard et j'espère me tromper et que tout va changer dans ce monde cruel.

  3. lilidelph 28/09/2016 à 14:09:55

    Le combat est loin d'être terminé, il y a bcq  à faire mais heureusement des associations comme la votre sont là pour defendre ces êtres qui ne peuvent s'exprimer. C'est primordial de sauver les espèces en voie de disparition, de protéger tous les êtres vivants.

    Quand est ce que l'homme soit disant intelligent comprendra que l'avenir en dépend, que les ressources de notre planète ne sont pas immortelles, que chaque animal à sa place dans notre écosystème et qu'il doit être respecté.

    La cruauté, la barbarie des lâches doit cesser.

  4. lotus2003 23/09/2016 à 17:48:42

    l avenir des animaux sont entre vos mains, surtout ceux qui sont en grand danger, j espère qu ils seront bien protéger parce que celà me fait vraiment peur de me dire qu un jour plus aucuns animaux sauvages par la faute de nombres monstres. je crois en vous