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Débat

Mesures d'effarouchement : un danger pour la sécurité humaine et pour les ours

L'effarouchement des ours à l'aide de tirs de balles en caoutchouc ne pourrait que nuire à cette espèce en danger d'extinction, tout en menaçant la sécurité publique. ©Pixabay

Le collectif CAP - Ours adresse une lettre ouverte aux Préfets pyrénéens, leur demandant de n'accorder aucune autorisation d'effarouchement d'ours cet été (18/07/2019). Selon ces 17 associations de protection de la nature, les tirs de balles en caoutchouc risquent de provoquer des accidents graves. La Fondation 30 Millions d'Amis demande à ce que soient privilégiées des mesures pacifiques.

« Pour des raisons de sécurité, nous vous demandons instamment de n’accorder aucune autorisation d’effarouchement d’ours cet été en application de l’arrêté ministériel du 27 Juin 2019 », réclament les 17 membres de la Coordination Associative Pyrénéenne pour l’Ours (CAP - Ours)* dans une lettre ouverte aux Préfets des départements pyrénéens concernés par la présence du plantigrade. Les mesures d'effarouchement ont été proposées à titre expérimental pour éloigner des troupeaux les ours bruns – une espèce en danger critique d'extinction en France.

L'usage de balles réelles serait à craindre

« Bien que l’ours ne soit pas un animal agressif, le tir d’une balle en caoutchouc à 20m (distance maximale pour espérer être efficace) est objectivement une agression qui pourrait déclencher une réaction de défense de l’animal, mettant potentiellement en danger la vie d’un "effaroucheur" », justifient les associations qui craignent également l'emploi « d’autres munitions que celles "non-létales" prévues par l’arrêté ».

Une prise de risque « d’autant plus inadmissible que les solutions alternatives existent », affirment les défenseurs de la nature. Gardiennage et chiens de protection permettraient ainsi de « limiter les pertes par prédation à un minimum acceptable », tout en évitant d'autres menaces telles que les chutes ou les vols. La Fondation 30 Millions d'Amis se positionne elle aussi en faveur d'une cohabitation apaisée entre pastoralisme et ours.

*Altaïr Nature, Animal Cross, Association Nature Comminges (ANC), Comité Écologique Ariégeois (CEA), Conseil International Associatif pour la Protection des Pyrénées (CIAPP), FERUS (Groupe Loup France/ARTUS), Fonds d’Intervention Eco- Pastoral – Groupe Ours Pyrénées (FIEP), France Nature Environnement (FNE), France Nature Environnement Hautes Pyrénées (FNE 65), France Nature Environnement Midi- Pyrénées (FNE Midi-Pyrénées), Nature en Occitanie, Pays de l’Ours - Adet (Association pour le Développement Durable des Pyrénées), Société d’Etude de Protection et d’Aménagement de la Nature dans le Sud Ouest – Pyrénées-Atlantiques (SEPANSO 64), Société nationale de protection de la Nature (SNPN), Société Française pour l’Etude et la Protection des Mammifères (SFEPM), Sours, WWF France.